Le WOOFING: C’est quoi ? Expériences, définitions, et pièges à éviter.

Le WOOFING est un échange basé sur le volontariat de transmission du savoir entre un exploitant agricole en agriculture biologique qui offre le gîte et le couvert à un volontaire; et en retour il lui offre son aide, comme soutiens dans la ferme. Clarification d’une pratique où Hôtes et Woofers n’ont pas vraiment compris le principe. Cet article sera traduit en Anglais, Italien et Allemand.

WWOOF

Préambule : 

Nous avons décidé de faire cet article , car nous avons vécu le woofing en tant que volontaire et depuis maintenant 7 ans comme hôte. Nous avons vu des dérives et des personnes qui n’avait pas vraiment compris en quoi consiste le woofing. Et comme maintenant, nous sommes hôtes, il était important de définir certaines bases. Cet article s’adresse donc, aux personnes désirant faire du woofing , ceux qui voudrons venir chez nous, et ceux qui sont simplement curieux.

A qui s’adresse cet article : 

Il s’adresse aux woofers qui viennent chez nous, à ceux qui s’intéresse à cette pratique mais aussi aux hôtes qui sont très peu aiguillés et très peu sensibilisés aux responsabilités qui leurs incombent.

La définition du Woofing : 

Le WWOOF est un acronyme qui désignait à l’origine « Working Weekends on Organic Farms » (week-ends de travail dans des fermes biologiques). En automne 1971, Sue Coppard, une secrétaire travaillant à Londres, a voulu offrir la possibilité aux citadins de découvrir la campagne tout en soutenant l’agriculture biologique pour les rendre plus dynamique face à l’avènement de l’intensif et de l’agro industriel.

Quand le mouvement prit de l’ampleur et que les bénévoles commencèrent à travailler pour des plus longues périodes, le nom a changé vers « Willing Workers on Organic Farms » (travailleurs volontaires dans des fermes bios). Mais le nom posa alors problème du fait que le terme travailleurs pouvait aussi désigner un travailleur rémunéré et que le droit du travail de certains pays était pointilleux sur la question. En 2000, le terme changea vers « World-Wide Opportunities on Organic Farms », ce qui se traduit en français par « opportunités dans des fermes bio du monde entier », quoique certaines organisations nationales aient choisi de garder l’ancienne dénomination. Cette pratique ne présente aucun lien de subordination ni d’échange d’argent, mais simplement un échange de convivialité et de connaissances.

Attention au Cas Français : POUR L’HÔTE.

C’est là que le problème ce pose: En réalité , le Woofing est un concept qui est avant tout une relation entre des exploitations en agriculture biologique et des volontaires.

Et de cette synthèse, apparaît des zones d’ombres. Quand on fait du woofing à l’étranger , la plus part du temps (90%) nous avons affaire à des exploitants agricoles. ( Def. L’exploitant agricole est une personnes physique étant à la tête d’une exploitation où ferme pour les poètes, ayant une existence administrative , juridique et légale, ayant pour but de créer une production agricole s’insérant de le paysage économique , sociale et géographique « terroir »).
C’est celui qui vie de son activité agricole.
Pour le cas FRANCAIS.

 

 

L’hôte a donc un numéro Siret SIREN, qui l’inscrit au répertoire des entreprises. il a donc une existence légale et un statut juridique.
Il est donc lié à une caisse de cotisation sociale ( La MSA : Mutuelle Sociale Agricole), qui lui donne un statut sociale et administratif.
La CERTIFICATION en agriculture Biologique . (attestation ECOCERT, Bureau VERITAS…)
Il a donc pour obligation d’avoir une responsabilité civile PROFESSIONNELLE qui le couvre lui et aussi son exploitation.

 

 

 

Il faut donc faire très attention en tant qu’hôte d’avoir une assurance d’exploitation avec la clause spéciale qui couvre les volontaires et les woofers. ( Elle existe ) . 
Car en cas d’accident ou de litige, votre assurance vous demandera ce que le woofer fait sur votre exploitation; quel est son statut;  et surtout tout faire pour ne pas vous rembourser ou vous attaquez et ne pas vous couvrir.

Car, le statut du woofer en France est aussi problématique: Il n’existe tout simplement pas !
Comme notre pays à l’habitude d’être super en avance, il a juste statué que le woofing est du travail au noir et que c’est illégal ! D’après la MSA (mutuelle sociale agricole), c’est une personne qui est au sein de l’exploitation et qui aide l’exploitant … BAM !  C’est donc un ouvrier POINT.
On a le même genre de problème pour les aides familiales :  comme par exemple , le grand père qui va ouvrir aux chèvres de temps à autre, bien pour eux , LUI AUSSI c’est un ouvrier.
Et il n’hésite pas à faire des redressements judiciaires pour emploi au noir du grand père de 93 ans !!!!!!.

 

 

Le Rappel pour les Hôtes : 

De ce qu’on a pu connaître de nos woofers venu à la maison en catastrophe , suite à une mauvaise expérience, il y a certaines choses qu’il faut remettre en ordre en ce qui concerne le woofing sous la forme d’un petit topic .

 

1° – Le woofer n’est pas un ouvrier, un auto entrepreneur, un sous fifre , un esclave… Certes la MSA le définit comme tel , mais il n’est pas un ouvrier. Il s’agit d’un humain , d’une rencontre , d’un échange. Un ouvrier a une relation  subornée et vertical. Le woofeur est basé sur une relation d’échange . Nous avons autant appris avec certains woofers plus que eux ont appris avec nous. Malheureusement ,nous avons eu des retour de certains woofers qui ne faisaient que le ménage dans des gîtes pendant tout leur séjour et n’avait aucun rapport avec l’agriculture de près ou de loin. Il n’était pas véritablement dans des exploitations mais dans des activités de service ( ménage, compagnie,encadrement de touriste…)

 

 

 

2°- Être présent: çà parait stupide , mais il faut le notifier , certains woofers nous ont prévenu que leurs hôtes étaient absents , inexistants et que la responsabilité de l’exploitation leur incombé indirectement. Dans ce cadre il ne faut pas confondre gardiennage avec woofing. Cependant si vous le stipulé et que c’est ce que vous demandez  sur votre annonce, les woofers seront avertis et interagiront avec vous en connaissance de faits.

 

 

 

3°- Le woofing n’est pas un site de rencontre pour célibataire. Aussi bien pour les hôtes que pour les woofers; Des situations cocasses, nous ont été relaté et des woofers sont aussi venu en catastrophe à la maison suite à une très mauvaise expérience de monsieur tout nu….

 

 

 

 

4°- Le woofing en tant qu’hôte n’est pas une prestation de service, il faut souligner que nous ne sommes ni formateur, ni maître d’apprentissage, et que il s’agit d’un échange de notre temps personnels et d’un investissement. Certains woofers nous sollicite pour faire exclusivement de la fromagerie et d’apprendre que ce qu’ils ont envie. Il ne s’agit pas d’offre et de demande, et certains woofers n’ont pas vraiment compris le concept d’échange, de respect, et équité. Il demande simplement une prestation de service.  L’école , un centre de formation est l’intitulé de leur recherche et non le woofing. Soyez vigilant car ce genre de woofers confonde hospitalité avec prestation de service.

 

 

 

 

5°- N’ayez pas de réserve à dire ce que vous pensez : établir un cadre, une structure. Définissez sur votre annonce et communiquez aux woofers ce que vous voulez ou ce que ne voulez pas.
Sachez exprimer vos contraintes d’exploitation ou vos impératifs qui peuvent avoir une influence sur le séjour du woofer.
Pour vous , ça peut tomber sous le sens, mais pour vos woofers cela peut être quelque chose qu’il n’avait pas prévu.
Par exemple :
Votre mode de vie peut être une énorme contrainte pour votre woofer. Par exemple : vous vous levez pour traire les chèvres à 05h30 chaque matin, et tout le monde fait du bruit à 06h00 , tracteurs compris. Le séjour du woofer citadin peut très vite devenir un supplice sonore, olfactive et une fatigue incroyable alors que vous même ne vous rendez même pas compte de ce genre de désagrément.

Ce sont les principaux thèmes récurant que nous avons pu observer.

 Pour info :
Le woofing vu par la MSA , c’est nouveau !

 

Mis à jour le 20.01.2016

Le WWOOFing

Le WWOOFing permet aux personnes qui le souhaitent de découvrir des techniques relatives à l’agriculture biologique. Elles peuvent en même temps visiter la région et s’intégrer à la vie locale. Il s’agit d’une pratique permettant de s’enrichir en rapports humains et de découvrir un autre mode de vie alternatif.

 

 

Qu’est-ce que le WWOOFING ?

Le WWOOFing (World-Wide Opportunities on Organic Farms) ou WOOFing consiste à accueillir sur des exploitations agricoles biologiques des personnes majeures afin de leur faire découvrir un autre mode de vie tourné vers la nature et partageant le quotidien d’exploitants. Ces personnes peuvent donc être amenées à participer occasionnellement à certaines tâches dans le but de découvrir des techniques de l’agriculture biologique.

Dans la convention de lutte contre le travail illégal en date de février 2014, le WWOOFing y est présenté comme une activité non présumée salariée, au même titre que l’entraide ou le bénévolat lorsque les conditions d’exercice de l’activité ne caractérise pas une activité salariée.

En France, le WWOOFing est géré par l’association « WWOOF France », qui propose de mettre en relation des exploitants agricoles (hôtes WWOOF) et des membres de l’association (WWOOFers) souhaitant être accueillis dans une exploitation agricole biologique pour une durée déterminée.

Quel statut pour le WWOOFer ?

Le WWOOFing ne correspond, en tant que tel, à aucun statut légal en particulier en France.

Le WWOOFer n’est pas un salarié dès lors qu’il n’est pas rémunéré et qu’il n’a aucune obligation de rentabilité ou de lien de subordination vis-à-vis de son hôte WWOOF.

Le WWOOFer ne relève d’aucun régime de protection sociale et n’est donc pas protégé au titre de cette activité. En cas d’accident au cours d’une activité sur l’exploitation, il ne pourra pas bénéficier à ce titre d’indemnités journalières. De même, le WWOOFing ne permet pas d’acquérir des droits auprès de l’assurance retraite.

La pratique du WWOOFing doit se limiter à l’objet de l’association « WWOOF France », à savoir permettre au WWOOFer de visiter une nouvelle région tout en s’intégrant à la vie locale, de découvrir les techniques de l’agriculture biologique et de découvrir un autre mode de vie alternatif.

Vous souhaitez accueillir un WWOOFer sur votre exploitation

En aucun cas l’accueil d’un WWOOFer doit répondre à un besoin de main-d’œuvre. L’accueil d’un WWOOfer sur votre exploitation doit être occasionnel et d’une durée limitée et doit s’inscrire dans l’objet de l’association « WWOOF France ».

Le WWOOFer reste libre dans tous ses gestes et activités (participation ou non aux activités). Aucune directive sous forme de subordination ne peut lui être donnée, ni aucune prestation de travail être demandée.

Attention :

Dès lors que le WWOOFer effectue une prestation de travail réalisée dans un lien de subordination et moyennant le versement d’une rémunération y compris uniquement sous forme d’avantages en nature, vous ne vous inscrivez plus dans le cadre du WWOOFing et vous vous exposez à des poursuites pour travail dissimulé. Des contrôles peuvent être menés par la MSA et les autres corps de contrôle compétents en matière de lutte contre le travail illégal (DIRRECTE, gendarmerie, officiers de police judiciaire notamment).

3 Replies to “Le WOOFING: C’est quoi ? Expériences, définitions, et pièges à éviter.”

  1. Bonjour votre ferme m interesse beaucoup pour vivre une experience dans un élevage caprin. Je fais actuellement un job comme collecteur de laine et je voudrai beaucoup rejoindre votre ferme vers le mois d octobre. J ai déjà fait pas mal de boulot comme saisonnier dans l agriculture cueillette coupeur s occupé des animaux etc en attendant une réponse de votre part

  2. Bonjour,
    Je n’arrive à lire que le préambule, où se trouve le reste de l’article? 🙂
    Belle journée à vous!
    Elena (et Fabien et Néo)

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